Ecrit dans l’avion en
Yulura et Sydney
Salut les z’amis !
L’avion vient de décoller, et grâce à Troy mon couchsurfeur, je suis
du bon côté de l’avion pour un dernier regard sur l’imposante et magnifique
masse qu’est Uluru.
C’est un spectacle grandiose et magique qui s’était offert à moi il y
a quatre jours déjà, quand dans les 10 min précédents l’atterrissage j’avais
déjà pu admirer Uluru depuis le ciel :
Pas mal comme première approche non ? (en plus si j’avoue tout,
il y avait de très fortes turbulences à l’arrivée et il m’a permis de me
concentrer sur autre chose que mon estomac qui faisait des bonds).
L’outback c’est le petit nom mignon qu’ils ont donné à leur semi
désert : un sol composé d’un mélange de terre et de sable rouge, avec une
végétation par endroit assez abondante, par endroit moins, composée d’arbustes
bas, de petits arbres, et regorgeant de tous plein d’animaux gentils (des
kangourous, des chevaux sauvages), des pas très rassurants mais gentils
(l’outback possède le deuxième plus grand lézard au monde après le dragon de
komodo, il peut aller jusqu’à 2m – pendant une balade j’ai entendu un bruit
étrange pouvant être assimilé à la respiration d’un cheval, il semblerait qu’en
fait ce fut un lézard, mmmh, comment dire… Je n’avais pas franchement envie
d’aller lui caresser le flanc) et
beaucoup moins gentils (toute une gamme de serpents bien sympathique qui
vont de « je te fais très mal » à « je te tue dans d’atroces
souffrances).
Après avoir cherché en vain des auberges de jeunesse pas chères,
j’avais compris que Yuluru, le camp de base pour visiter la région, n’était en
fait constitué que d’un seul et unique Resort, possédant le monopole des hôtels
et restaurants. J’ai été plus qu’heureuse de trouver un couchsurfeur là-bas,
car non contente d’être hébergée gratuitement, j’allais échapper au « tout
touriste » que représente le Resort, rencontrer des personnes formidables
qui m’ont accueillis les bras ouverts, m’ont fait profiter de leur connaissance de la région, de la culture
aborigène, et m’ont emmenés voir tout pendant leurs jours et moments de repos.
Moment info (MI) : j’ai
été de plus en plus surprise en comprenant le fonctionnement du Resort. C’est
une situation de complet monopole où une société détient absolument tout :
les hôtels, les retaurants, les supermarchés, les boutiques de souvenirs,
l’aéroport, les logements des 800 personnes travaillant sur le site, le bar
(seul endroit où acheter de l’alcool pour les résidents, qui doivent montrer
pâte blanche, leurs noms et la sorte et quantité qu’ils ont acheté étant
soigneusement noter), les emplacements de campings… tout tout tout ! C’est
un mini état communiste ! En cas de problème ils ont autorité pour te
virer dans les 48h, et là, tu te retrouves tout seul au milieu de nulle part,
avec la première ville, Alice Springs, à 5h de route. Donc tout le monde à
l’air de filer plutôt droit !
Je suis donc restée 4 jours à Yuluru, 4 jours à :
Voir les levers et couchers de soleil, à chaque fois avec l’impression
d’être au commencement où la fin de tout, tant la majesté de la nature était
grande. Les roches se parent de toutes les nuances de orange et rouge, avec,
pour les couchers de soleil un flamboiement final des plus spectaculaires.
Faire des balades et mini randos :
Sur le chemin à la base d’Uluru, à découvrir grâce à
Anne Sophie les mythes et histoires liées à ce lieu sacré, en prenant des
milliers de photos, en observant des peintures aborigènes datées d’il y a 4000
ans, en m’émerveillant sur la couleur de ce gros caillou rouge, qui doit sa
couleur à la présence de métal à l’intérieur, métal qui a rouillé au fur et à
mesure du temps et offre aujourd’hui ce spectacle extraordinaire.
Mais aussi dans la vallée des vents, à l’intérieur
de Kata Tjuta (dont le nom signifie « beaucoup de têtes ») avec Troy,
entourés de toute part par cette roche à la couleur si spéciale, tranchant avec
le bleu du ciel et le vert de la végétation. C’est un lieu chargé d’une
sacralité encore plus puissante que Uluru, c’est un lieu de passage et
d’initiation pour le passage à l’âge adulte et la complète adhésion à la
communauté pour les hommes (c’est un endroit si important que les aborigènes
n’ont livrés quasiment aucune clef de lecture de la roche, protégeant leurs
mythes).
Et après tout ça, à me réfugier dans la maison
climatisée, alors que passé midi la température grimpait vers les 40 à l’ombre
et les 45 au soleil, et de toute façon tous les sentiers ferment à 11h en été à
cause des risques liés à la chaleur ; à écouter les anecdotes de Troy et
Anne Sophie sur les touristes et la déshydratation (le fin mot de l’histoire
c’est qu’il faut boire absolument tout le temps, que des mains qui gonflent ou
une toux peuvent être les premiers signes, mais que tout le monde réagit
différemment, et qu’il est déjà arrivé que des gens s’effondrent sans signe
préalable).
A aller regarder le ciel se couvrir d’étoiles, et à me dire que
vraiment, tout est à l’envers ici ! Retrouver la grande et petite
casserole devient une véritable mission, tandis que la voie lactée et les
étoiles filantes me font sentir toute petite.
J’ai aussi testé des basiques de la nourriture australienne : du
kangourou (il faut que je réessaie, je sais pas si c’est parce que j’en ai trop
mangé ou parce que c’était pas assez cuit, mais c’est pas ultra bien passé –
apprenez aussi qu’il n’existe pas vraiment d’élevage de kangourous, dans
certains endroits il y a en tellement qu’on les chasse et après quelques
découpes : direct dans les supers marchés !), des timtams (marque de
biscuits du cru, vraiment pas mals du tout, je pense que je vais me donner pour
mission de tester toutes les différentes sortes) et enfin du (ou de la, je sais
pas) vegemite. Alors là pour le coup pour le dernier j’ai pas aimé du
tout ! Ca se tartine comme de la confiture sur du pain et du beurre, et
comment dire… le gout ne ressemble vraiment pas à grand-chose, qu’un ensemble
salé étrange !
Pour finir sur la partie gastronomie de l’article, trois éléments
observés au supermarché à vous notifier (outre les prix… se rapprochant
dangereusement des prix norvégiens !)
-
Une queue de kangourou congelée avec tous ses
poils.
-
Des sirops type Teisseire, dont la couleur et le
packaging rappellent curieusement nos bidons de nettoyant à chiottes
-
Je suis tombée sur de la viande en promo (merci
Maman pour avoir l’œil), mais là pour le coup je ne comprends pas comment ça
pouvait être encore en vente ! Elle n’était plus du tout rouge, mais dans
un stade de marron assez avancé… Beurk !
Un super endroit, de belles rencontres, de très beaux moments :
l’outback et Uluru m’ont charmés !
Je me met en route pour le côte est, la barrière de corail et
compagnie ;)
A la revoyure !
Hi guys !
The plane just landed, and thanks to Troy, my couchsurfeur, i’m on the
right side, being able to have a last look on the beautiful, powerful and
magnificent Uluru ! I had the chance 4 days ago to be by luck on the good side
as well, and I’ve to confess that it was really impressive to discover Uluru
from the air like that for a first look (and if I confess everything, looking
at it, helped me as well to overcome my plane sickness, which was on its way to
get me).
Here I was, ready for four days in pretty much the middle of nowhere :
in the Australian outback ! A semi desert with a red sand, full of nice animals
(kangaroos, wild horses), others nice but weird (the outback owns the second
biggest lizard in the world, which can be more than 2,5 meters), and some
absolutely not nice (a large combination of snakes, going from “I’ll hurt you
deeply” to “You’ll die after lot of painful moments”).
I had look in vain for a cheap young hostel around before to understand
that Yuluru, the base camp to visit Uluru it’s a total monopoly situation : one
company is owning all the hostels and restaurants around. I’ve been more than
happy to find couchsurfeurs there, more than being host for free, thanks to
that I’ve met some wonderful people who have been friendly and hostful, took
lot of theirs spare times to show me around and explain to me the way of live
in the middle of the outback, the meanings and stories about Uluru and Kata
Tjuta.
Information moment : I’ve been
really surprised when I truelly understand how stuffs were working within the
Resort : it’s a total monopoly, all the restaurants, hotels, shops, airport,
residents houses, the bar… everything is own by the same company, which as the
power to put people out if they are doing any troubles, which can also have a
look on every one behavior (all the alcohol you are buying is count and
written), it’s a little communist state! And if you’re not happy good luck: the
first city is five hours drive away!
So I stayed 4 days in Uluru, 4 days, the time to:
See the mos beautiful sunrises and sunsets, with the impression that
eatch one was ven more beautiful that the one before. All the colors of orange
and red in a small period… it was amazing!
Do some walks and hikes around Uluru and within Kata Tjuta. thanks to
Anne Sophie and Troy I was able to understand better the meanings and
importance of those two rocs for the aboriginal community.
And after all, going to hide myself in the AC of the house, because
after noon the temperature was up to 40 degrees in the shade, so around 45 in
the sun, listening to the stories from my guides couchsurfeurs, the tourists,
and deshydratation (the last word of the story is that you need to drink all
day long, without ever stopping)
Looking on all the stars and the beautiful milky way which always made
me feel so small and a piece of few in the immensity of the galaxy.
I also tried some basics of the Australian food: kangaroo (I pretty
like, even so the taste is little bit strong I found), some timtams (the Australian
cookies, I really really liked, I’ll have to try every kind!), and finally some
vegemite, and for this last one, I’ve to confess, I hate it ! The taste is
really weird, salty and… salty !
To finish the food part of the article, 3 different elements things i
observed in the supermarket:
-
A frozen entire kangaroo tail!
-
Some sirup looking the same as
cleanings products
-
Meat in promotion, which looks very
very bad, not even red anymore, but brown !
A great place, nice meetings, and some beautiful times : the outback et
Uluru charmed me!
Now let’s go the East Coast, the Great Barrier Reef and company !
Talk soon !
Whaou tes photos sont sublimissimes!!! Je suis choquée par tant de beauté!
RépondreSupprimerLe début de l'article m'a trop fait marrer, la description des paysages et des animaux façon "C'est pas sorcier"... Merci Jamy! Par contre t'as fait ta grosse tata avec les lézards
Et le passage sur la vallée mystique... COMÉDIE (non je plaisante c'est très intéressant et très bien expliqué)
C'est zaz à mort que t'aies goûté le kangourou, je suis fière de toi et tes expériences culinaires!
Love