samedi 12 avril 2014

A la découverte de l'île du sud !

Salut les z’amis !



Oh mon Dieu ! Je viens de me rendre compte que mon dernier article datait d’il y a… un bout de temps ! Et au cours des dernières semaines j’ai bien avancé dans ma découverte de la Nouvelle Zélande.
Reprenons donc chronologiquement les derniers évènements de ma vie de backpackeuse dans ce pays absolument magnifique.

Abel Tasman !

La dernière fois que vous avez eu de mes nouvelles, je me mettais en route pour ma première rando de trois jours, l’Abel Tasman Track, au nord de l’ïle du Sud (bon je pense que les considérations géographiques ne sont pas ce qui vous intéressent le plus, passons donc). Après une soirée dans le rush à faire nos sacs, vérifiez que nous avions emmené suffisamment de chocolat et nouilles pour survivre à nos trois jours de marche, Paige et moi nous sommes donc mises en route !
Les trois jours de marche n’ont été qu’une succession de paysages magnifiques, de plages sublimes, de criques splendides, d’eaux verdoyantes et complètement transparentes… Le tout sous un grand soleil et à marcher sur un sentier quasiment plat ! (le Lonely Planet disait qu’il n’y avait que 6m de dénivelé au maximum, bon mes jambes dans les montées n’ont pas vraiment été d’accord avec cette analyse !).





Quel plaisir de retrouver les sensations de rando, avec les pauses snacks, les déjeuners sur des vues vertigineuses, une baignade rafraichissante, dire bonjour à tout les gens que l’on croise (nous faisons tous partie de la Grande Famille des Marcheurs), ma dernière heure de marche à râler dans ma tête (quelle que soit la durée de la marche, je ne peux pas m’en empêcher, je râle pendant la dernière heure), les étirements, l’installation du campement, les pâtes sur le mini réchaud, les étoiles qui s’illuminent une à une, et la joie de se coucher exténuée à 21h dans un super nouveau duvet (ça y est, je comprends mon frère et son attachement irrationnel à son duvet !).
Et alors que la nostalgie déjà de ces trois merveilleux jours s’installait en moi sur le bateau du retour, un arrêt au sanctuaire des phoques, avec une vingtaine de bébés phoques en train de jouer et plonger, et un pingouin ! Du coup point de nostalgie, mais de longues minutes à m’extasier !

Au retour de la rando, je l’avoue et le confesse, au lieu de vous tenir informés de mes différentes évolutions, j’ai préféré profiter du sauna-piscine-jaccuzzi (même si pour le dernier en auberge de jeunesse, j’avais quand même pas vraiment confiance niveau degré de saleté de l’eau !), après trois jours de marche, un pur bonheur !



Kaikoura !



Alors là préparez vous, les superlatifs vont être de sortie !

Oh mon  dieu que c’était magnifique ! Tout d’abord la ville en elle-même ; enfin ville, la rue principale avec 2/3 petites rues alentours, est coincée entre les montagnes et la mer, des sommets enneigés et la mer qui plonge. Un site magnifique, une vue imprenable, et pour notre premier jour : une marche jusqu’une colonie de phoques (et oui toujours eux), on a pu s’approcher à quelques mètres d’eux, et ces gros patapoufs sont assez impressionnants ! Ils ont l’air de passer le plus clair de leur temps à dormir, pourtant c’est au moment où ils tentent de se mettre en mouvement qu’ils sont le plus rigolo ! Par contre des anglais se sont approchés un poil trop près et un phoque a commencé à grogner et exprimer son désaccord, d’un seul coup je les trouvais plus si patauds que ça !

Bon c’est bien joli de parler des phoques MAIS LE MEILLEUR EST A VENIR !
Depuis que je l’avais découvert sur un blog, je savais que Kaikoura était un des seuls endroits au monde où l’on pouvait NAGER AVEC DES DAUPHINS AU MILIEU DE LA MER ! Autant vous dire que Baby Clara ou pas, il était tout simplement hors de question que je ne le fasse pas, et peu importait le prix !
Le rendez vous fut donné au petit matin, dans le plus noir de la nuit et au moment où toute idée de se mettre à l’eau parait quelque peu saugrenue, l’épaisseur de la combinaison complètement intégrale n’aidant pas vraiment à se rassurer sur la température de l’eau. Mais tout cela n’importait que peu fasse à l’idée que j’allais nager avec des dauphins !
Bravant le froid sur le bateau (et le mal de mer) je m’installe sur le pont arrière, en parfaite position pour voir un albatros nous suivre dans les premières lueurs de l’aube, tandis que les montagnes commencent peu à peu à s’éclairer.
Un premier aileron dans le lointain, et d’un seul coup c’est le signal, nous devons tous nous mettre à l’eau le plus doucement possible (pas de grand plongeon), et commencer à tenter de nager le plus possible comme des dauphins ! Enfin du moins à tenter d’imiter leurs cris, car étant complètement sauvages, c’est à nous de les garder intéressés pour qu’ils restent autour et n’aillent pas voir si le mer n’est pas plus verte ailleurs.
Toute idée de froid et de fatigue s’est bien entendue complètement envolée, et me voilà à tenter d’imiter le cri du dauphin, et à voir les premiers s’approcher de moi, me frôler, me regarder… Bref s’interroger sur ce drôle d’être sous marin faisant des bruits étranges et tentant d’aller vers le fond (bon là je dois dire que avec la combi et sans plomb, ça a été un gros échec). Oh mon Dieu que c’était merveilleux ! Rien que d’y repenser et de mettre des mots bien à plat, j’ai toutes les émotions de ces rencontres magnifiques qui reviennent ! Et une image surtout : j’avais réussi à descendre à 1m50/2m, dans ma remontée, un dauphin passe au dessus de moi, dans la lumière orangée du soleil levant, et lorsque je sors ma tête de l’eau, un albatros déploie ses ailes face aux montagnes rougissantes… Un moment de bonheur et de félicité intense…

Histoire de vous donner un meilleur aperçu de ce que furent ces moments majestueux, petite vidéo faite grâce à Paige (qui elle avait décidé que les dauphins aimeraient beaucoup écouter une petite chanson, donc point de couinements étranges quand je nageais à côté d’elle mais un petit air bien rigolo).




Pour la petite explication, Kaikoura se trouve au cœur d’une vie sous marine des plus intenses grâce à la dorsale océanique qui passe juste à  côté des côtes et qui permet à un courant chaud de ramener tout plein de plancton et vie, du coup

C’était magnifique, merveilleux, sublime, touchant, splendide, impressionnant, étonnant… Une expérience absolument génialissime !

Wwoofing !

Je vous passe les détails sur Christchurch et Duneden, dans la première des restes encore bien visibles du tremblement de terre d’il y a trois ans, dans la seconde, on a majoritairement fait la fête !
En tous les cas ces deux villes nous ont permis de descendre peu à peu la côte pour aller à notre rendez vous de wwoofing ! Oui parce que rappelons le : à la base, j’étais censée travailler en Nouvelle Zélande, voyager et découvrir la Nouvelle Zélande devait être payé entièrement par la Nouvelle Zélande elle-même. Bon… Les choses ne se sont pas vraiment passées comme c’était prévu, entre ma décision de voyager avec Paige et les multiples richesses dont regorge ce pays, j’ai un peu fait une croix sur le travail.
Donc, histoire d’arrêter de dépenser pendant une semaine, Paige et moi sommes allées faire du wwoofing. Le principe : travailler 4 à 5 heures par jour dans une ferme en échange du gîte et couvert.

A vrai dire je ne sais pas vraiment par où commencer avec cette semaine à quelques kilomètres de Gore, chez un éleveur de purs sangs arabes. Dès les premières minutes de notre rencontre avec lui on s’est rendues compte que nous avions à faire à un sacré personnage : point d’heures de travail, deux contraintes, se relaxer et lui faire la liste de tout ce que nous voulions manger !
Peu à peu nous avons appris qu’il vendait ses chevaux au roi du Bahreïn, qu’il était magnétiseur et travaillait sur les énergies des gens, qu’il avait tenu un centre de rehab, que la viande que l’on mangeait était de ses bœufs (première pièce de viande depuis… Une tuerie !), qu’il n’accueillait que des filles (sous la raison qu’un groupe homogène que de filles ou que de mecs est plus facile à gérer, et qu’une nana vivant là à plein temps, il ne voulait pas introduire de loup dans la bergerie…) et qu’il avait été le gourou d’un groupe de personnes pendant plusieurs années aux Etats Unis. Un personnage complexe et étonnant !
Si au bout d’une semaine nous étions plutôt contentes de partir, ça a quand même été bien cool, entre monter à cheval, manger tout ce que l’on voulait et surtout, partir pour le weekend à Te Anau chez des amis à lui, ayant un bateau et nous emmenant faire du ski nautique sur le lac et descendre la rivière à fond. C’était absolument magnifique ! Faire du ski nautique au milieu des montagnes néo zélandaises, et se retrouver sur un autre lac, sans personne autour et avec des vues toutes plus belles les unes que les autres…

Routeburn track






Le départ de notre wwoofing s’est fait pour se lancer dans une nouvelle rando de trois jours. Et cette fois, avec bien plus que 6 mètre de dénivelé ! Les courses ont été bien plus rapides, les divers snacks chocolatés occupant une place importante dans notre ration quotidienne !
C’est assez impressionnant comme une seule même île peut contenir tant de paysages différents, cette fois rien à voir avec Abel Tasman, point de plages de sable blanc et d’eau turquoise, mais une forêt parfois dense avant de surplomber une vallée, de faire coucou à la mer dans le lointain, d’observer des glaciers, de serpenter autour de lacs… Des paysages une nouvelle fois à couper le souffle (je suis désolée, je dois un peu me répéter à vous dire à quel point les paysages sont magnifiques… C’est pas ma faute, c’est la Nouvelle Zélande !). J’ai également découvert le camping à l’heure d’hiver, où après une heure à jouer aux cartes à la lueur des frontales on se rend compte qu’il n’est que 20h, et avec une température bien différente de la première rando, cette fois le diner se fait tel un oignon avec cinq couches de t-shirt, pulls et sweats, des gants (bon par contre j’ai vulu prendre les moins chers du coup, ce furent des mitaines… Pas franchement le plus chaud que l’on connaisse !) et un bonnet ! La deuxième nuit fut la plus extrême, petit récit.
En empruntant la tente à deux allemandes, j’ai malencontreusement oublié le petit capuchon qui devait servir à recouvrir la moustiquaire qui servait de toit. Avec paige nous contemplions les montagnes, la beauté de la nature… et le nuage d’humidité se levant et venant vers le campement. Nos seules pensées furent de nous dire qu’il allait pas faire chaud et de nous couvrir. Aucune de nous n’a pensé qu’il fallait tenter de rentre la tente imperméable à toute entrée d’eau – sachant que la garde forestière nous avait prévenu de gelées dans la nuit. Quand vint le moment de regagner la tente (après une partie de cartes endiablée avec des français rencontrés, et à avoir fait crier l’Allemagne et le Canada sur les manières de jouer pas toujours très honnêtes que nous pratiquions), HORREUR  ET DAMANATION : les parois dégoulinaient, l’eau goutait sur nos affaires… S’en est suivit une tentative d’épongeage avec mon paréo et les chaussettes de Paige !  Heureusement que je me savais dormir dans un super duvet, dont les capacités ont été prouvées ! Au cours de la nuit la tente s’est couverte de glace (on était à deux doigts de l’igloo – non je n’exagère pas du tout), et si grâce à mon duvet je n’ai quasiment pas senti le froid, respirer a été une autre paire de manches ! Mon nez et ma gorge se glaçaient littéralement avec l’entrée de l’air, je n’ai jamais eu aussi froid au bout du nez (et j’ai du me résigner à respirer dans mon duvet qui, après 3 jours sans douche, ne sentait pas vraiment la princesse !).



 
Voilà voilà pour les nouvelles (fraiches) du bout du monde ! Je suis à Queenstown pour quelques jours et malgré la petitesse de la ville, le retour à la civilisation (touristique) après près de 15 jours coupée du monde a fait un peu étrange, d’un seul coup du monde et des pubs de partout pour faire des sauts à l’élastique et de chutes libres (mais non je résisterai à la pression sociale, il n’est pas question que je saute d’un pont ou d’un avion !).. Queenstown est LA ville touristique de l’ile du sud et pour preuve la présence d’une boutique Luis Vuitton. On y reste trois jours, histoire de faire un peu la fête puis c’est reprti pour Mère Nature !


A la revoyure les z'amis ! 




Translation in progress sorry :(

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