lundi 14 juillet 2014

Chiang Mai & Sukhothai



Salut les z’amis !


Chose promis chose due, cette fois je ne me laisse pas dépasser par le temps et les évènements et je vous écris un petit article sur mes derniers jours à Chiang Mai !
Je gardais un bon souvenir de cette ville avec son marché de nuit et son temple en haut d’une colline. Je n’avais prévu que d’y rester 3 ou 4 jours, et au final pour diverses raisons c’est une bonne semaine que Léon et moi avons posé nos fesses dans un dortoir de 6 personnes, où j’ai grandement pu apprécier le prix de ma nuit : 2,5€ soit dix fois moins cher que ce que j’ai pu payer en Australie ou en Nouvelle Zélande, ça fait plaisir ! Grâce au dortoir j’ai également pu retrouver l’ambiance backpackers avec tout le monde qui discute, chill et pars en balade de concert. Et ça aussi ça m’a fait bien plaisir après quelques jours assez solitaires.
Chiang Mai est la deuxième ville de Thailande, et le premier centre d’artisanat du pays (j’ai complètement craqué dans les divers marchés de nuit). La ville est pour moi bien plus agréable que Bangkok, le trafic n’est pas délirant, dans la vieille ville les maisons ne dépassent pas deux étages et l’ambiance voyageurs du monde entier apporte dans les guest house des milkshakes, pancakes et autres joyeusetés culinaires que je n’avais pas eu dans le nord.

Autant le dire, quand je me suis rendue compte que j’allais rester une semaine, et bien, j’ai bien pris mon temps et profité ! Sur mon fier scooter (oui définitivement je mérite le bsr en revenant) je suis partie à la découverte des environs de la ville. Je suis retournée au Doi Suthep qui avait tant marqué mes souvenirs. A ceux-ci cette fois s’est ajouté la joie de la route grimpant dans la montagne, avec de superbes boucles au milieu d’une végétation luxuriante laissant par endroit apercevoir une vue surplombant tout Chiang Mai. L’atmosphère douce et paisible de ce temple était, comme dans mes souvenirs, au rendez vous : peu de monde, des clochettes par centaines, un moine me bénissant en français, des boudhas dorés, et le temps de prendre le temps.

J’ai également parcouru pas mal de kilomètres pour aller dans le « Tiger Kingdom ». Ca m’a pris plusieurs jours pour savoir si je voulais y aller ou non, l’enferment des tigres à la merci des touristes pour des photos… L’idée ne me plaisait pas trop, et puis… on m’a montré des photos des tigrons et j’ai craqué. Je ne regrette pas d’y avoir été, caresser des tigres et faire des câlins à des petits bout’chous était vraiment magique. Quand à savoir si ils sont drogués, les petits c’était sur que non vu la manière dont ils jouaient et bougeaient de partout, les grands, la question se pose un peu plus…


Pour un peu contrebalancé cette expérience, je suis allée une journée dans un centre qui sauve et receuille les éléphants maltraités dans les trecks ou à la frontière birmane dans les endroits où ils servent encore à la déforestation (interdite en Thailande dans les années 80/90 elle a mis des milliers d’éléphants au chômage). C’était une super expérience, on a passé la journée à parler d’éléphants, à leur donner à manger, à les regarder « brouter » paisiblement, on leur a fait prendre un bain, j’ai pu m’exclamer de mon émerveillement devant des éléphanteaux tout choux tout mignons… A travers un film j’ai également découvert la manière dont les éléphants étaient « cassés et rompus » par leurs cornacs : vers l’âge de 4 ans on sépare l’éléphant de sa mère pour l’enfermer dans une cage en bambou faisant à peine sa taille et on le frappe quasiment sans discontinuer pendant trois jours. Des thais commencent à essayer de remettre en cause cette tradition en voulant que l’apprentissage se fasse par la récompense et non les coups, mais ce n’est pas évident évident. Tout comme il m’est apparu que les tenants et les aboutissants des éléphants de treck n’étaient pas non plus de plus simples. Le centre prône que personne ne doit monter sur ces animaux sacrés, que c’est contre leur nature, je suis d’accord, mais depuis des millénaires les éléphants ont été domestiqué, et des centaines de personnes dépendent d’eux pour vivre, et dans la mesure où ils ne sont pas maltraités, n’est ce pas aussi un moyen de sauvegarder la population d’éléphants de Thailande qui décline d’années en années ? J’ai essayé d’exposer mon point de vue à ma guide, mais avec la barrière de la langue la finesse de mon propos n’est pas vraiment passé, et elle m’a dit souhaiter que tous les éléphants de Thailande finissent dans des centres de sauvegarde… Moui, ça semble super mais élude à mon sens quelque peu la question des fonds (parce que entretenir un éléphant coute extrêment cher, c’est que ça mange ces petites bêtes là) et des personnes gagnant leurs vies grâce aux éléphants. 

Dans tous les cas, j’ai passé une super journée et c’était vraiment génial de faire prendre leur bain à des éléphants (ils en ont besoin de deux par jour pour se rafraichir et se nettoyer des piqures d’insectes qui peuvent s’infecter avec le sable et la poussière).

Je suis également partie deux jours et une nuit en treck. Ce n’était pas oufissime, mais le groupe avec lequel j’étais était vraiment bien sympa. J’ai marché dans la forêt pendant trois heures pour atteindre un petit village (c’était plus une route en terre aqu’un véritable sentier – par contre qu’est ce que j’en ai chié ! Ca n’a fait que monter et avec la chaleur et l’humidité… Pour la première fois j’ai du me mettre un paréo en cheich sur la tête pour éviter que la sueur ne me dégouline dans les yeux, j’étais autant mouillée qu’en sortant d’une douche, glamour n’est ce pas ?), le lendemain on a fait un plouf dans une très belle cascade, et fait du « rafting » (la saison des pluies n’ayant pas encore totalement commencé, les guillemets sont de sortie pour cette activité) et du bamboo rafting. Rien d’exceptionnel au final mais une bonne ambiance générale, quelques très beaux paysages de montagnes vallonnées  et un très bon curry mangé à même le sol à la lumière des bougies (quand l’appétit va tout va !). 



Voilà pour tout ce que j’ai fais ces derniers jours, avec en sus quelques visites de temples et surtout : j’ai extrêmement bien mangé dans les marchés de nuit, que ce soit du riz avec de « la jambette de porc » parfumé aux milles épices, des samosas aux patates à tomber par terre, des brochettes de poulet et de porc grillés, des boulettes de pommes de terre à l’ail, des crêpes au chocolat, à l’œuf et à la banane frites dans de l’huile, des smoothies délicieux, des currys, des soupes au lait de coco… Bref j’ai fait honneur à la gastronomie thai, et je m’en suis mis plein la panse ! 



Voili voilou les z’amis sur ce que je pouvais vous dire sur mes derniers jours, ce fut bien sympa, j’ai également pris le temps de ne rien faire et de discuter avec des gens d’un peu partout dans le monde. Je suis en route pour Sukothai, à 5h au sud de Chiang Mai où je vais retrouver Paige pour quelques jours avant de passer une bonne partie de ma  dernière semaine Thailandaise à Bangkok avec Hanna, une amie de fac qui se trouve y être au même moment !

A la revoyure !

PS : comme je n’ai pas posté mon artcile directement dans la foulée de son récit, je vous met en sus quelques photos de Sukothai, où j’ai été très heureuse de retrouver Paige pour (re)partir à la découverte de ses ruines magnifiques, avec les bouddhas assis, debout… Nous avons également découvert le site de Sri Satchanalai, à 50km de Sukhothai, très beau, où nous étions complètement seules.




Hi guys !

As I promised this time I’m translated my article. I’ve to confess it’s becoming harder and harder to keep my blog, and in both languages even more. But I’ll continue and force myself to give news to all of you my friends over sees!
I had good memories about Chiang Mai and I wanted to confirm them. I was suppose to stay there only couple of days, and I finally Léon and I ended up staying a week! I really appreciated the price per night, 2,5€ which is ten time less than what I paid in Australia and NZ for the same bed. Thank to the dorm I was also able to be back in the backpacker feeling, with everyone talking to each other, going out together for dinner, or in adventure around the city.
When I realized that I was going to stay a week in Chiang Mai I took also time to chill and relax, eating banana pancakes and drinking pineapple  milkshake. I went back to the Doi Sutep from which I had so many good memories, and it has as lovely as in my memories: a peaceful temple, up the hill,  with an amazing view on all Chiang Mai, lots of golden Buddha, and the time to have the time.

I aslo drove couple of kilometers around the city to go to “the Tiger Kingdom”. It took me couple of days to decide if I should go or not, because of the tigers kept for the tourists attraction only, but after seeing pictures I’ve to confess I couldn’t resist to the idea to hug one of them. I don’t regret, hugging and tuching tigers was an amazing scaring and cute experience.

On the same big animals registers, I’ve been to an elephant sanctuary, where those big boys arrived after being rescued from logging or trekking industry. It has been a really lovely day, we just spend time with the elephants, feeding, bathing and walking around with. There were two verry cut elephants babies, it was really nice! They also explained us how the thai tradition is doing to “break” the elephants when they are 4, and that wasn’t cute: they’re put in a cage just big enough for them to enter, and then they are basically beaten constantly during four days, and after time every time they’re not answering oin the second. The lady owning the center and couple of other persons in Thailand are trying to change it, by spreading new elephants training methods and rescuing some. At the end it apperead to me that the elephant rescuing wasn’t an easy subject, the rescuing people would like that any king of elephants used stop, in the other hand lots of people are still leaving trough elephants, and the elephants population in Thailand never stopped declining since the day logging was abolished in the kingdom.

In the Chiang Mai area I’ve also been for a 2 days/1 night trek, it wasn’t absolutely amazing but the people I was with and some views on the mountains were really nice. I walked 3 hours up the hill, sweating so much that I had to put a pareo under my head to keep my eyes clean (Parisian chic isn’t it ?). We also did “rafting” and bamboo rafting, swam in a waterfall, and had a really nice candle light dinner!
Ah, I almost forget, ut the food had a huge place in my Chiang Mai time. I loved so much the street food there! Some pork leg, potato samosas, pork or chicken kebabs, banana and chocolate pancake cooked in oil… I ate so much there!

Im now on my way to Sukothai, where I’m going to meet Paige, and after that continuing my way down to Bangkok to meet a friend from uni!

I hope you’re all ok.

Talk soon


Ps: as I haven’t post my article straight on after writing it, I’ve had couple of pictures from Sukhothai where I meet up with Paige. We had a really good time walking around those very nice Buddha and discovering 50 kilometers away from Sukhothai the Sri Satchanalai site, where we were completely alone! 

mardi 1 juillet 2014

Bali - Laos - Thailande (oui oui, tout ça!)






Salut les z’amis !

Bon cette fois il suffit ! Je ne partirai pas de ce petit restau sans avoir rattrapé mon immense retard dans la rédaction de mon blog ! Dire que la dernière fois que j’ai posté quelque chose c’était à Bali, et au milieu de Bali, pas à la fin ! J’ai parcouru quelques kilomètres depuis .

Reprenons dans l’ordre

Bali, luxe, calme et volupté

Lors de mon dernier article je vous décrivais les délices de nos premiers temps balinais à Lina et moi. Le reste de notre mois sur l’île s’est poursuivi sous les mêmes auspices enchanteurs. Après les terres et les volcans, ce furent la côte, les poissons, la plage, le snorkling, la fiesta, la découverte de la plongée… Nous qui voulions quasiment visiter toute l’Indonésie en un mois, force nous a été de reconnaitre que la douceur et l’art de vivre balinais nous avaient happés et enveloppés d’une douce nonchalance, nous empêchant d’imaginer quitter ce havre de paix pour la frénésie javanaise ou la vierge Lombok.
Une de nos dernières expériences balinaises a été la découverte de la plongée, et OH MON DIEU ! Quelle découverte ! Faire son baptême dans une épave américaine échouée suite à un torpillage japonais en 44 et qui grâce à une éruption volcanique dans les années 60 a été repoussée à la mer, et où depuis, le temps, la rouille et les coraux ont fait leur œuvre, transformant l’épave en merveille de coraux de toutes les couleurs, de poissons de toutes les tailles et formes. Une expérience magique et unique, durant laquelle Lina et moi nous regardions avec de grands yeux émerveillés. Du coup, ça y est, je veux passer mon niveau 1 de plongée et partir plus à même à la découverte de tous les fonds marins !

Bali s’est donc révélé un havre de paix, avec ses habitants parmi les plus gentils et souriants que j’ai rencontré, sa nourriture riche en saveurs et en odeurs (qui m’a bien changé de mes repas d’auberge, et m’a permis d’être moins en manque de fromages et autres délices français), ses massages revigorants, ses paysages à couper le souffle, ses rencontres, nos balades en scooter, et les mille petits détails de chaque jour. Encore une fois je me dis que j’aimerais y retourner, mais je commence à avoir une longue liste d’endroits où je souhaite revenir…


Bangkok la trépidante

Après quelques moments de stress à l’aéroport de Denpasar (une sombre histoire de am/pm et de nom d’aéroport), j’ai dit au revoir à Lina, mon voyage se poursuit tandis que son stage l’appelait à Paris.
Un tout petit peu de monde dans ce marché !
Trois heures d’avion plus tard et j’avais amplement quitté le calme et la nonchalance, ce fut Bangkok pendant trois jours. Ca a été un petit choc de me retrouver dans cette ville grouillante et polluée, entre Bali et la Nouvelle Zélande avant, je n’avais plus l’habitude ! J’y ai retrouvé Antoine qui grâce à ses contacts m’a fait héberger chez des amis à lui.

Que dire de Bangkok ?

J’ai commencé à y retrouver mes chers souvenirs de Thailande, le sourire des thaïs, la splendeur du Wat Po, une gastronomie qui met mes papilles en émoi, j’y ai pris des motos taxis pour la première fois (et avec Léon ! – ça m’a pas mal fait travailler les abdos !), j’ai retrouvé les étals infinis du MBK, une belle balade sur les klongs, je me suis pris d’énormes averses de mousson, mais j’ai surtout pas mal couru entre la fausse adresse de l’ambassade de Mongolie, la vraie, l’ambassade de Russie. Au final ça y est, la Mongolie m’attend à bras ouverts, par contre pour les russes… c’est une autre histoire ! Il faudra que je gère ça depuis Oulan Bator, l’ambassade refusant de faire des visas pour tout étranger ne résidant pas de manière permanente en Thaïlande.
Je me suis sentie un peu oppressée à Bangkok, je ne suis pas sure d’y repasser beaucoup de temps avant de repartir.



L’étape suivante fut de rejoindre Salomé et Roman à Luang Bra bang, mais avant ça il faut que je vous raconte mon épisode « Clara Reine des Boloss » qui a failli me voir reporter mon arrivée au Laos.

Trois éléments importants dans cet épisode :

11)  Je savais que j’arrivais à Luang Pra Bang à 12h
22)      J’étais intimement persuadée que je devais être à l’aéroport à 10h pour avoir le temps d’enregistrer et compagnie
33)      Je savais qu’il n’y avait pas de décalage horaire entre le Laos et la Thailande

Vous voyez où je veux en venir ? Vous sentez la couille dans le potage et le souci dans l’équation ?
Heureusement, de nature prévoyante j’étais partie très avance, au cas où un problème de métro ou de n’importe quoi ne se mettre sur mon chemin vers l’avion. Je ne vous raconte pas l’état de stress et d’énervement contre moi-même, lorsque dans la navette j’ai réalisé que je ne devais pas être à l’aéroport à 10h MAIS QUE MON AVION PARTAIT A 10H ! Ce furent les 20 minutes les plus longues de ma vie, et je pense avoir fait le plus beau sprint que l’aéroport de Bangkok ait connu ! Moi qui avait déjà regardé des gens courir dans des aéroports en me disant « Mais il faut être débile pour avoir à courir pour ne pas rater un avion, tout est une question de prévoyance »… Mouaih mouaih mouaih, en sortant du métro j’ai harnaché Léon, pris les jambes à mon cou et couru jusqu’à perdre haleine (ce qui n’a pas été très long je vous l’accorde), le tout en tongs bien entendu. JE me suis jetée éperdue sur le comptoir d’embarquement, et le soulagement a été grand quand on m’a dit que c’était bon, mais qu’il ne fallait quand même pas que je traine pour passer la sécurité et la douane !
Autant vous dire que lorsque j’ai posé mes fesses dans l’avion, je me suis écroulée de soulagement !

Mon Amie, Luang Pra Bang et quelques moines


L’arrivée sur Luang Pra Bang en avion fut magnifique. Le Mékong, grand et impressionnant, se traçant un passage au milieu des montagnes vertes et boisées. A l’aéroport m’attendait Salomé ! Quel bonheur qu’elle ait repoussé son départ du Laos et que je puisse passer une semaine avec elle avant qu’elle ne rentre vers Paris.
Notre semaine s’est écoulée dans le calme et la bonne humeur, étonnement on a pas mal gloussé.


Avec sa bande de potes nous sommes partis à la découverte de la fête de l’Ananas dans un tout petit village. J’y ai découvert l’art de danser avec les mains, la bière avec des glaçons, la musique lao forte à vous péter les tympans, des visages souriants de toute part, les missions dans la jungle pour aller faire pipi, les laos qui dansent comme des fous sur une chanson, puis vont se rassoir dans le calme le temps que le chanteur fasse une petite déclaration (et ce entre chaque chanson), on a épongé la bière en mangeant de l’ananas succulent. 
Une bien belle soirée !


La semaine a également été ponctuée de belles balades en scooter, de baignades dans le Mékong (et d’une petite bataille de boue), de soirée à jouer au billard avec les matchs de la coupe du monde en fond sonore, de matchs de babyfoot endiablés…

Hattu-Delmotte : à 3 sur le scoot, une évidence ! 
Très important pour moi : j’ai également remonté mes batteries de bonne bouffe occidentale. Salomé et Roman m’ont invité pour mon anniversaire + 1 mois dans LE restau français de la ville. Et dire que j’ai faillis pleurer en mangeant un magret de canard succulent est proche de la vérité, tandis qu’à la fin du repas un pain perdu croustillant accompagné de nougat glacé m’emmenait vers les cimes du plaisir gustatif - sans oublier une terrine de chevreuil en entrée des plus délicates et un bon vin rouge à flots. Mon dieu que ça a fait du bien !
Outre ce restau chic, pas mal d’expats se sont installés à Luang Pra Bang et j’ai pu manger mes premiers pains au chocolat et baguettes depuis des mois, et une vraie pizza italienne ! Miam !

Roman et moi nous sommes réveillés un matin de bonne heure pour aller voir les moines marcher à travers la ville pour faire l’aumône. Si nous nous avions l’impression d’être quasiment à l’heure où blanchit la campagne avec nos têtes enfarinées et endormies, pour les laos l’activité était sur le point de battre son plein, et nous nous sommes retrouvés dans un marché entourés d’odeurs de viandes à 7h du matin, on  a rapidement fui vers nos guest house pour quelques heures de sommeil de plus !



Et puis il fut temps pour les Delmotte de rentrer et pour moi de continuer ma route vers la Thailande. J’ai fais 12h de bus en deux jours pour atteindre la frontière. Certains paysages traversés étaient proprement sublimes. J’ai pu découvrir les moyens de transport locaux, avec des bus sans clim, allant cahin cachant sur une route tellement défoncée et tortueuse qu’ils distribuaient des sacs plastiques pour que les gens puissent vomir (et même pas moi ! Hahaha !) – sacs qu’ils jetaient bien entendu par la fenêtre après – j’ai également eu la pause pipi en pleine nature, le bus s’est arrêté sur le bas-côté et tout le monde est allé se soulager plus ou moins dans les buissons. Autant j’avais bien mangé à Luang Pra Bang, autant ma soupe de bœuf qui ne s’est révélée être qu’au foie de bœuf dans la gargote du midi m’a peu remplie l’estomac !
Lors de mon arrêt dans une ville absolument sans intérêt, j’ai eu pour la première fois ma carte avalée par un distributeur, alors que la banque était fermée et que je devais sauter dans un bus dans la nuit.  
Note pour plus tard : toujours vérifier avant de mettre la carte qu’ils acceptent les cartes étrangères

Le triangle d’or


Tout ceci m’a finalement menée dans l’extrême nord de la Thailande, dans la région du Triangle d’or. J’ai établis mon camp de base dans la ville de Chiang Saen pour mes trois jours de visite, ce qui s’est avéré à la fin pas vraiment  la meilleure option vu les kilomètres que j’ai du parcourir à chaque fois pour rentrer (hier j’ai atteints les 150 km en une journée, je mérite mon BSR en rentrant en France). 
J’ai passé la majorité du temps avec deux françaises, Jeanne et Clarisse, rencontrées dans ma première guest house (d’où  j’ai décidé de changer lorsque le soir le gentil monsieur qui m’avait acceuiulli s’est révélé gérer également un bordel dans le fond du jardin). Une fois encore les paysages que nous avons traversés étaient merveilleux, avec le Mékong comme fil conducteur, mais également des vertes montagnes, des points de vus magnifiques, des arrêts dans de touts petits villages où nous nous sommes faites alpaguer par les femmes du village et d’où nous sommes toutes ressortie avec un nouveau bracelet.

Pour la première fois j’ai également visité un « vrai » musée en Asie, super intéressant, très travaillé sur la muséographie et l’apport des nouvelles technologies, Hall of opium. L’histoire de la région n’est pas simple, et s’est retrouvée prise dans les multiples rebondissements de la culture de l’opium (un point d’ombre subside dans ma compréhension des évènements, pourquoi donc la France est elle intervenue aux côtés de l’Angleterre dans la seconde guerre de l’opium contre la Chine ? Si quelqu’un a une idée je suis preneuse d’explications).

Et aujourd’hui j’ai pris un bus et me voilà à Chiang Mai ! Prête à continuer ce qui par endroit est ma découverte de la Thailande et d’autres ma redécouverte. Pour les 17 jours qui’il me reste au royaume du Siam, Chiang Mai, Pai, Sukothai et l’Issan sont au programme avant que je ne m’envole vers Hong Kong !

Maintenant que j’ai quasiment finis les 15 tomes de Games of Thrones, je vous promet que mon prochain article sera dans pas longtemps !
Je vous embrasse !

A la revoyure !



I’m so sorry guys, but I’m too late and too lazy to translate this long article.
I swear next one in English will be soon to keep you updated.
Just to let you know, everything is fine for me. I finished my time in Bali in middle of amazing fishes and colors. In the stressful Bangkok I succeed to get my Mongolian visa but not the Russian one. I enjoyed meeting my friend Salomé in Lao, and after couple of days in the Golden Triangle in Thailand, I’m in Chiang Mai for couple of days !

Love, talk to you soon. 

mardi 3 juin 2014

Deux semaines Balinaises ! // Two Balineese weeks !



Salut les z’amis !

Encore une fois me voilà bien en retard dans mon récit de mes aventures ! Surtout que, pour le coup, il y a eu pas mal de changements depuis mon dernier article à Melbourne (oui d’ailleurs, je suis désolée, mais j’étais à la bourre de tout, journal et blog, du coup j’ai fais un peu ma paresseuse avec seulement des photos…).
La dernière fois que vous avez (vraiment) eu de mes nouvelles, je m’apprêtais à quitter la Nouvelle Zélande pour quelques jours à Melbourne. Séjour qui fut très agréable et où je découvrais une ville cosmopolite, animée et attachante. Myriade de bars et restaus, musique dans les rues et un tour sur la Great Ocean Road m’ont fait hautement apprécier mon étape !
Depuis… Et bien cela fait 15 jours maintenant que je parcours Bali avec mon amie Lina, venue me rejoindre pour un mois sous les latitudes indonésiennes.
Et entre le plaisir de retrouver l’Asie, la joie de revoir Lina, l’excitation de découvrir cette île dont j’ai tant entendu parler… Nos 15 premiers jours ont filé comme une flèche.

Bali se révèle une île magnifique, culturellement très riche (et sans vouloir être outrecuidante envers mes amis australiens et kiwis, ça fait du bien après quatre mois dans ces pays tout neufs), avec une population parmi les plus gentilles et les plus accueillantes que j’ai rencontrée, des temples partout, des paysages magnifiques, des terrasses de rizières ciselant les montagnes, des volcans agrémentant les vues de leurs impressionnantes présences…
Pour ceux à qui ça parlerait, nous avons commencé par quelques jours à Sanur, où les maitres mots ont été « luxe, calme et volupté » - je dois avouer qu’après 4 mois en dortoirs de huit personnes ne moyenne, retrouver une chambre quasi pour moi, avec une salle de bain propre et une piscine au pied du bingalow… Et bien ça m’a fait le plus grand plaisir, tout comme manger de poisson grillé les pieds dans le sable, ou boire un cocktail avec vue sur la mer – a    près ces quelques jours où pour parler franc, nous n’avons strictement rien fait, Ubud fut notre destination suivante. Alors que nous ne devions y rester que trois nuits, la ville nous a littéralement happées, et c’est pas moins d’une semaine que nous y sommes restées. 
Epuisées par le vélo... 
Tant de choses à dire sur Ubud et sa région… Tout d’abord la ville en elle-même a du être très calme et peaceful il y a quelques années, et même si elle conserve une certaine nonchalance, un calme inhérent et communicatif malgré la présence de l’homo touristicus en son sein. Il nous a fallu deux jours pour comprendre que non, nous balader à pieds et en vélo n’était pas une bonne idée (la journée vélo restera dans les annales, à pédaler sous un soleil de plomb aux heures les plus chaudes de la journée, avec tous les indonésiens en scooters nous regardant comme des extraterrestres, à nous renverser des litres d’eau sur la tête pour faire descendre nos températures internes, et enfin à littéralement nous écrouler, harassées, transpirantes et dégoulinantes dans le café d’un hotel du luxe pour y chercher du frais et un ventilateur).

Que disais je ?

Ambiance masculine et survoltée au combat de coqs ! 
Ah oui, deux jours donc pour passer au scooter, le temps de laisser à Lina revenir ses souvenirs du BSR, avant de nous lancer à l’assaut de la région. Pèle mêle nous avons apprécié la délicatesse des rizières, l’authenticité d’une source sacrée et de la mini fête foraine qui s’y rattachait, nos peurs du racket de la police (la rançon des touristes motorisés sans permis international ayant l’air d’être une seconde source de revenus pour eux), la magnificence du volcan Batur et de son lac (lac ayant accueillis pour quelques minutes les clefs de notre scooter dûment lâchées par Lina), la violence d’un combat de coqs trouvé au hasard de nos balades et l’ambiance électrique qui l’entourait... Dans la région nous avons également fait une demie journée de rafting, écouté des concerts de reggae, arpenté la forêt sacrée des singes, mangé du cochon grillé, vu la cérémonie  de Galungan et découvert la piété des Balinais, on s’est fait arnaquer sur nos premiers achats de sarong avant de devenir des pros de la négociation, fait de belles rencontres dans une gargotte en bord de route en découvrant la sauce Samba (qui piiiiiiique !), passé des heures dans les bijouteries à choisir bagues et boucles d’oreilles en argent (quel plaisir de retrouver des prix pas chers !!).




Quand nous avons réussi à nous extraire du cocon qu’est Ubud, direction fut prise pour Siedemen et sa région, notamment : le Mont Agung. Alors on ne sait pas très bien pourquoi, mais nous avons décidé d’un commun accord de grimper ce volcan et non le Batur, bien que le Routard et divers personnes nous ait dit qu’il soit plus difficile. Et… OH MON DIEU je n’ai jamais fait de rando aussi dure ! Notre expédition a démarré avec un réveil à 1h du matin pour être prêtes à commencer l’ascension à 2h. Les lampes torches étaient de sortie ! Et c’était parti pour 4h de grimpette dans le noir. 4 kilomètres parcourus pour 4heures de marche… Ca vous laisse imaginer à quel point c’était pentu ! J’ai renommé Lina « petit cabri » alors qu’elle caracolait en tête pendant que je ramassais mes dents ! Point de petits lacets gentils pour monter, mais un chemin pleine pente qui se termine la dernière heure avec véritablement de l’escalade. Autant vous dire qu’une fois en haut j’étais rincée, mais la vue… La vue valait tous les efforts, les lumières du soleil levant 
We did it ! 
irisant tout Bali, une partie de Lombok et quelques volcans de Java visibles dans le lointain. Un cratère impressionnant auquel notre guide a rendu hommage avec de l’encens et des prières, et la fierté d’avoir accompli cet effort conséquent ! Par contre une fois en haut il a fallu redescendre, et vu la montée qu’on avait faite, le retour aux bercails n’a pas non plus été de la rigolade. Après 9h d’expédition nous sommes arrivées épuisées mais heureuses dans notre hôtel (super hôtel en passant, avec une salle de bain complètement extérieure, avec une douche au milieu de plantes tropicales). 
Le massage qui a suivi la sieste fut des plus agréables, mais pour ma part n’a pas empêché mes jambes de ressembler à des piquets de bois les deux jours suivants ! 



Dans cette région également à noter la visite du temple de Besakhi où sur les indications du Routard nous sommes allées de très bon matin pour éviter vendeurs et racoleurs, et où du coup nous étions absolument toutes seules ! Plus grand temple de Bali, avec le Mont Agung en fond, vraiment magnifique !



Après ces dix jours dans les terres, le temps est venu pour nous de retrouver la mer, et nous ne devrions quasiment plus la quitter pour les deux semaines à venir !
J’ai plein d’autres choses à vous raconter, sur la nourriture et moults petits détails observés, mais ça attendra un prochain article !

A la revoyure !


Hi guys !

One more time i’m very late in my blog. Since the last article about Melbourne, heaps of new adventures happened: I changed of continent, now back to my beloved Asia!

Last time you really had news from me, I was on my way to leave New Zealand to spend couple of days in Melbourne. Those days were really pleasant, I enjoyed a lot my time there, discovering a multicultural, friendly and going out city. Lots of nice bars, cafés and restaurants every where. And for my last day I went on a trip to the Great Ocean Road and it was fucking beautiful!

Now it has been 15 days that I’m travelling within Bali with my friend Lina from backhome.
Bali is an amazing island, with a deep and interesting culture (I don’t want to piss my Aussies and Kiwis friends off, but after 4 months in theirs “new countries” I’ve been pretty happy to find quit old stuffs again), the population is among the nicest and friendliest I’ve ever met, the food is amazing, and landscapes beautiful, what else could I ask?

We started with couple of days in Sanur, doing basically nothing, just enjoying the fact to be in a warm and cheap place, not in 8 beds dorm anymore but with my own bungalow just in front of an amazing swimming pool, eating grilled fishes on the beach and chilling around. Supposed to stay After those couple of days while we basically did nothing, time came to go to Ubud. We were supposed to saty couple of nights, and finally crushed there for a week!  A really nice and cool place, a little bit too touristic but 5 minutes away in scooter and we were by our selves again (it took us two days to understand that trying to visit by foot or worse by bicycle weren’t good ideas and that scooter was THE solution (all the Indonesians were laughting watching our red faces and spoiling water on our heads to be colder).From there we visited quit a lot. The Mount Batur, temples, a sacred source, the Monkey forest, we’ve done some rafting, seen a coq fight (very impressive), get lost in beautiful landscapes, listening some reggae concerts seen the Galungan ceremony, ate some amazing food, met friendly and king people in the smallest restaurant ever, spend couple of hours in the jewelry shops trying to find THE ring and THE hearings.

When we finally succeed to escape this place of peace and happiness, we went to Siedemen and the area, in order to climb the Mount Agung. And OH MY GOD! I’ve never done such a difficult day treck. Waking up at midnight in the hotel to start at 2 in order to be on the top for the sunrise, it was the steepest I’ve ever walked! 4 hours in the dark to walk 4 km, and with the last hour which was basically climbing… But on the top it was totally worth it, the view was amazing! We were able to see all Bali, parts of Lombok and some Java’s volcanos in the far landscape. Thes coming bac was really hard as  well, and it’s absolutely totally exhausted tat we came back in our hotel, perfectly ready to enjoy a huge nap, a shower in our open tropical bathroom, and a massage! Despite the last one, my legs were as wood during two days…
In this area we’ve also seen the biggest temple e in Bali, where we arrived so early that we were the only one walking around, magical!

After those ten days in the fields, time for us to go back to the see, and should stay around for the next two weeks.
I’ve heaps of details about food and small things, but they will wait another article.


Talk soon! See ya! 

dimanche 11 mai 2014

74 jours en Nouvelle Zélande // 74 days in New Zealand


Me voilà déjà à quelques heures de  prendre l’avion pour Melbourne et de quitter la Nouvelle Zélande ! 74 jours que je suis arrivée pour découvrir ce merveilleux pays !

Im already on my way to take a plane to New Zealand, can’t believe that I arrived there more than 2 months ago! Time run off so fast !  

74 jours sans voir le moindre Hobbit
                 74 days without seeing any Hobbits
18 lieux de villégiatures différentes      
18 different places
35 phoques       
 35 seals
15 jours à Wellington à apprécier toutes les possibilités de la capitale
15 days in Wellington to enjoying the capital
27 voitures en stop       
27 rides by hitchiking
3 Great Wallks 
3 Great Walks
Une centaine de kilomètres à pieds
 100 kilometers by foot
1 rencontre franco-canadienne des plus réussie !
                1 international French-Canadian meeting well done
50 nouveaux copins dauphins
 50 new dolphins friends
1 semaine de wwoofing  
 1 week of wwoofing
18 pies englouties          
 18 pies eaten
3 bains de mer 
3 sea baths
1 million d’allemands rencontrés (il doit plus en rester un seul en Allemagne, ils sont tous là)
 1 million of Germans (there should be anyone left in Germany, they re all here)
1 pingouin         
1 pingouin
3 lacs volcaniques turquoise     
 3 blue volcanics lacs
1 volcan du Seigneur des Anneaux  
1 volcano from Lords of Rings
4 nouveaux patchs sur Léon
                4 new patches on Leon
2 couchsurfings               
 2 couchsurgings
1 honji « bisou du nez » Maori 
 1 honji « Maori kiss with the nose
75 nouveaux mots de vocabulaire         
75 new vocabulary words
2 auberges avec piscine et sauna           
 2 hostels with pool and sauna
1 nouveau duvet chaud              
1 warm sleeping bag
23 nouveaux bars          
23 new bars
2 tatouages       
2 tatoos
42 heures en contemplation de Dame Nature
42 hours watching Lady Nature
1 gourou
2 glaciers
15 nationalités autour d’une table         
 15 nationalities around a table
1 grimpette au sommet d’un arbre                       
1 climbing  tree
50 nouveaux amis facebook     
 50 news friends on Facebook
30 vont être supprimés rapidement     
30 will deleted soon
1 mer turquoise              
1 amazing crystal blue sea
2 sounds
1 wonderland géothermique avec une myriad de lacs qui puent
                1 geothermal wonderland with hips of stinking lakes
50 plats de pâtes  
50 pasta meals
2 nuits dans une voiture
2 nights sleeping in a car
8 soirées à Electric Avenue
                8 nights in Electric Avenue
3 Fergburgers
                3 Fergburgers
15 fishs and chips
                15 fushs and chups
4 piscines chaudes creusées dans le sable
                4 pools dig in a warm sand




Et des dizaines de paysages, rencontres et moments merveilleux.
Ce n’est pas un au revoir mais à bientôt !

And hips of landscapes, meetings and amazing moments…
This is not a goodbye but a see you soon !