Bon cette
fois il suffit ! Je ne partirai pas de ce petit restau sans avoir rattrapé
mon immense retard dans la rédaction de mon blog ! Dire que la dernière
fois que j’ai posté quelque chose c’était à Bali, et au milieu de Bali, pas à
la fin ! J’ai parcouru quelques kilomètres depuis .
Reprenons
dans l’ordre
Bali, luxe, calme et volupté
Lors de mon dernier article je vous décrivais les délices de nos
premiers temps balinais à Lina et moi. Le reste de notre mois sur l’île s’est
poursuivi sous les mêmes auspices enchanteurs. Après les terres et les volcans,
ce furent la côte, les poissons, la plage, le snorkling, la fiesta, la
découverte de la plongée… Nous qui voulions quasiment visiter toute l’Indonésie
en un mois, force nous a été de reconnaitre que la douceur et l’art de vivre
balinais nous avaient happés et enveloppés d’une douce nonchalance, nous
empêchant d’imaginer quitter ce havre de paix pour la frénésie javanaise ou la
vierge Lombok.
Une de nos dernières expériences balinaises a été la découverte de la
plongée, et OH MON DIEU ! Quelle découverte ! Faire son baptême dans
une épave américaine échouée suite à un torpillage japonais en 44 et qui grâce
à une éruption volcanique dans les années 60 a été repoussée à la mer, et où
depuis, le temps, la rouille et les coraux ont fait leur œuvre, transformant l’épave
en merveille de coraux de toutes les couleurs, de poissons de toutes les
tailles et formes. Une expérience magique et unique, durant laquelle Lina et
moi nous regardions avec de grands yeux émerveillés. Du coup, ça y est, je veux
passer mon niveau 1 de plongée et partir plus à même à la découverte de tous
les fonds marins !
Bali s’est donc révélé un havre de paix, avec ses habitants parmi les
plus gentils et souriants que j’ai rencontré, sa nourriture riche en saveurs et
en odeurs (qui m’a bien changé de mes repas d’auberge, et m’a permis d’être
moins en manque de fromages et autres délices français), ses massages
revigorants, ses paysages à couper le souffle, ses rencontres, nos balades en
scooter, et les mille petits détails de chaque jour. Encore une fois je me dis
que j’aimerais y retourner, mais je commence à avoir une longue liste d’endroits
où je souhaite revenir…
Bangkok la trépidante
Après quelques moments de stress à l’aéroport de Denpasar (une sombre
histoire de am/pm et de nom d’aéroport), j’ai dit au revoir à Lina, mon voyage
se poursuit tandis que son stage l’appelait à Paris.
Un tout petit peu de monde dans ce marché ! |
Trois heures d’avion plus tard et j’avais amplement quitté le calme et
la nonchalance, ce fut Bangkok pendant trois jours. Ca a été un petit choc de
me retrouver dans cette ville grouillante et polluée, entre Bali et la Nouvelle
Zélande avant, je n’avais plus l’habitude ! J’y ai retrouvé Antoine qui grâce à ses contacts m’a fait héberger
chez des amis à lui.
Que dire de Bangkok ?
J’ai commencé à y retrouver mes chers souvenirs de Thailande, le
sourire des thaïs, la splendeur du Wat Po, une gastronomie qui met mes papilles
en émoi, j’y ai pris des motos taxis pour la première fois (et avec Léon !
– ça m’a pas mal fait travailler les abdos !), j’ai retrouvé les étals
infinis du MBK, une belle balade sur les klongs, je me suis pris d’énormes
averses de mousson, mais j’ai surtout pas mal couru entre la fausse adresse de
l’ambassade de Mongolie, la vraie, l’ambassade de Russie. Au final ça y est, la
Mongolie m’attend à bras ouverts, par contre pour les russes… c’est une autre
histoire ! Il faudra que je gère ça depuis Oulan Bator, l’ambassade
refusant de faire des visas pour tout étranger ne résidant pas de manière
permanente en Thaïlande.
Je me suis sentie un peu oppressée à Bangkok, je ne suis pas sure d’y
repasser beaucoup de temps avant de repartir.
L’étape suivante fut de rejoindre Salomé et Roman à Luang Bra bang,
mais avant ça il faut que je vous raconte mon épisode « Clara Reine des
Boloss » qui a failli me voir reporter mon arrivée au Laos.
Trois
éléments importants dans cet épisode :
11) Je savais que j’arrivais à Luang Pra Bang à 12h
22)
J’étais intimement persuadée que je devais être
à l’aéroport à 10h pour avoir le temps d’enregistrer et compagnie
33)
Je savais qu’il n’y avait pas de décalage
horaire entre le Laos et la Thailande
Vous voyez où je veux en venir ? Vous sentez la couille dans le
potage et le souci dans l’équation ?
Heureusement, de nature prévoyante j’étais partie très avance, au cas
où un problème de métro ou de n’importe quoi ne se mettre sur mon chemin vers l’avion.
Je ne vous raconte pas l’état de stress et d’énervement contre moi-même,
lorsque dans la navette j’ai réalisé que je ne devais pas être à l’aéroport à
10h MAIS QUE MON AVION PARTAIT A 10H ! Ce furent les 20 minutes les plus
longues de ma vie, et je pense avoir fait le plus beau sprint que l’aéroport de
Bangkok ait connu ! Moi qui avait déjà regardé des gens courir dans des
aéroports en me disant « Mais il faut être débile pour avoir à courir pour
ne pas rater un avion, tout est une question de prévoyance »… Mouaih
mouaih mouaih, en sortant du métro j’ai harnaché Léon, pris les jambes à mon
cou et couru jusqu’à perdre haleine (ce qui n’a pas été très long je vous l’accorde),
le tout en tongs bien entendu. JE me suis jetée éperdue sur le comptoir d’embarquement,
et le soulagement a été grand quand on m’a dit que c’était bon, mais qu’il ne
fallait quand même pas que je traine pour passer la sécurité et la douane !
Autant vous dire que lorsque j’ai posé mes fesses dans l’avion, je me
suis écroulée de soulagement !
Mon Amie, Luang Pra Bang et quelques
moines
L’arrivée sur Luang Pra Bang en avion fut magnifique. Le Mékong, grand
et impressionnant, se traçant un passage au milieu des montagnes vertes et
boisées. A l’aéroport m’attendait Salomé ! Quel bonheur qu’elle ait
repoussé son départ du Laos et que je puisse passer une semaine avec elle avant
qu’elle ne rentre vers Paris.
Notre semaine s’est écoulée dans le calme et la bonne humeur, étonnement
on a pas mal gloussé.
Avec sa bande de potes nous sommes partis à la découverte de la fête
de l’Ananas dans un tout petit village. J’y ai découvert l’art de danser avec
les mains, la bière avec des glaçons, la musique lao forte à vous péter les
tympans, des visages souriants de toute part, les missions dans la jungle pour
aller faire pipi, les laos qui dansent comme des fous sur une chanson, puis
vont se rassoir dans le calme le temps que le chanteur fasse une petite déclaration
(et ce entre chaque chanson), on a épongé la bière en mangeant de l’ananas
succulent.
Une bien belle soirée !
La semaine a également été ponctuée de belles balades en scooter, de
baignades dans le Mékong (et d’une petite bataille de boue), de soirée à jouer
au billard avec les matchs de la coupe du monde en fond sonore, de matchs de
babyfoot endiablés…
Hattu-Delmotte : à 3 sur le scoot, une évidence ! |
Très important pour moi : j’ai également remonté mes batteries de
bonne bouffe occidentale. Salomé et Roman m’ont invité pour mon
anniversaire + 1 mois dans LE restau français de la ville. Et dire que j’ai
faillis pleurer en mangeant un magret de canard succulent est proche de la
vérité, tandis qu’à la fin du repas un pain perdu croustillant accompagné de
nougat glacé m’emmenait vers les cimes du plaisir gustatif - sans oublier une
terrine de chevreuil en entrée des plus délicates et un bon vin rouge à flots. Mon
dieu que ça a fait du bien !
Outre ce restau chic, pas mal d’expats se sont installés à Luang Pra
Bang et j’ai pu manger mes premiers pains au chocolat et baguettes depuis des
mois, et une vraie pizza italienne ! Miam !
Roman et moi nous sommes réveillés un matin de bonne heure pour aller
voir les moines marcher à travers la ville pour faire l’aumône. Si nous nous
avions l’impression d’être quasiment à l’heure où blanchit la campagne avec nos
têtes enfarinées et endormies, pour les laos l’activité était sur le point de
battre son plein, et nous nous sommes retrouvés dans un marché entourés d’odeurs
de viandes à 7h du matin, on a
rapidement fui vers nos guest house pour quelques heures de sommeil de plus !
Et puis il fut temps pour les Delmotte de rentrer et pour moi de
continuer ma route vers la Thailande. J’ai fais 12h de bus en deux jours pour
atteindre la frontière. Certains paysages traversés étaient proprement
sublimes. J’ai pu découvrir les moyens de transport locaux, avec des bus sans
clim, allant cahin cachant sur une route tellement défoncée et tortueuse qu’ils
distribuaient des sacs plastiques pour que les gens puissent vomir (et même pas
moi ! Hahaha !) – sacs qu’ils jetaient bien entendu par la fenêtre
après – j’ai également eu la pause pipi en pleine nature, le bus s’est arrêté
sur le bas-côté et tout le monde est allé se soulager plus ou moins dans les
buissons. Autant j’avais bien mangé à Luang Pra Bang, autant ma soupe de bœuf qui
ne s’est révélée être qu’au foie de bœuf dans la gargote du midi m’a peu
remplie l’estomac !
Lors de mon arrêt dans une ville absolument sans intérêt, j’ai eu pour
la première fois ma carte avalée par un distributeur, alors que la banque était
fermée et que je devais sauter dans un bus dans la nuit.
Note
pour plus tard : toujours vérifier avant de mettre la carte qu’ils acceptent
les cartes étrangères
Le triangle d’or
Tout ceci m’a finalement menée dans l’extrême nord de la Thailande,
dans la région du Triangle d’or. J’ai établis mon camp de base dans la ville de
Chiang Saen pour mes trois jours de visite, ce qui s’est avéré à la fin pas
vraiment la meilleure option vu les
kilomètres que j’ai du parcourir à chaque fois pour rentrer (hier j’ai atteints
les 150 km en une journée, je mérite mon BSR en rentrant en France).
J’ai passé
la majorité du temps avec deux françaises, Jeanne et Clarisse, rencontrées dans
ma première guest house (d’où j’ai
décidé de changer lorsque le soir le gentil monsieur qui m’avait acceuiulli s’est
révélé gérer également un bordel dans le fond du jardin). Une fois encore les
paysages que nous avons traversés étaient merveilleux, avec le Mékong comme fil
conducteur, mais également des vertes montagnes, des points de vus magnifiques,
des arrêts dans de touts petits villages où nous nous sommes faites alpaguer
par les femmes du village et d’où nous sommes toutes ressortie avec un nouveau
bracelet.
Pour la première fois j’ai également visité un « vrai » musée
en Asie, super intéressant, très travaillé sur la muséographie et l’apport des
nouvelles technologies, Hall of opium.
L’histoire de la région n’est pas simple, et s’est retrouvée prise dans les
multiples rebondissements de la culture de l’opium (un point d’ombre subside
dans ma compréhension des évènements, pourquoi donc la France est elle
intervenue aux côtés de l’Angleterre dans la seconde guerre de l’opium contre
la Chine ? Si quelqu’un a une idée je suis preneuse d’explications).
Et aujourd’hui j’ai pris un bus et me voilà à Chiang Mai ! Prête
à continuer ce qui par endroit est ma découverte de la Thailande et d’autres ma
redécouverte. Pour les 17 jours qui’il me reste au royaume du Siam, Chiang Mai,
Pai, Sukothai et l’Issan sont au programme avant que je ne m’envole vers Hong
Kong !
Maintenant que j’ai quasiment finis les 15 tomes de Games of Thrones,
je vous promet que mon prochain article sera dans pas longtemps !
Je vous embrasse !
A la revoyure !
I’m so sorry guys, but I’m too late and too
lazy to translate this long article.
I swear next one in English will be soon to
keep you updated.
Just to let you know, everything is fine for
me. I finished my time in Bali in middle of amazing fishes and colors. In the
stressful Bangkok I succeed to get my Mongolian visa but not the Russian one. I
enjoyed meeting my friend Salomé in Lao, and after couple of days in the Golden
Triangle in Thailand, I’m in Chiang Mai for couple of days !
Love, talk to you soon.
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