mardi 1 juillet 2014

Bali - Laos - Thailande (oui oui, tout ça!)






Salut les z’amis !

Bon cette fois il suffit ! Je ne partirai pas de ce petit restau sans avoir rattrapé mon immense retard dans la rédaction de mon blog ! Dire que la dernière fois que j’ai posté quelque chose c’était à Bali, et au milieu de Bali, pas à la fin ! J’ai parcouru quelques kilomètres depuis .

Reprenons dans l’ordre

Bali, luxe, calme et volupté

Lors de mon dernier article je vous décrivais les délices de nos premiers temps balinais à Lina et moi. Le reste de notre mois sur l’île s’est poursuivi sous les mêmes auspices enchanteurs. Après les terres et les volcans, ce furent la côte, les poissons, la plage, le snorkling, la fiesta, la découverte de la plongée… Nous qui voulions quasiment visiter toute l’Indonésie en un mois, force nous a été de reconnaitre que la douceur et l’art de vivre balinais nous avaient happés et enveloppés d’une douce nonchalance, nous empêchant d’imaginer quitter ce havre de paix pour la frénésie javanaise ou la vierge Lombok.
Une de nos dernières expériences balinaises a été la découverte de la plongée, et OH MON DIEU ! Quelle découverte ! Faire son baptême dans une épave américaine échouée suite à un torpillage japonais en 44 et qui grâce à une éruption volcanique dans les années 60 a été repoussée à la mer, et où depuis, le temps, la rouille et les coraux ont fait leur œuvre, transformant l’épave en merveille de coraux de toutes les couleurs, de poissons de toutes les tailles et formes. Une expérience magique et unique, durant laquelle Lina et moi nous regardions avec de grands yeux émerveillés. Du coup, ça y est, je veux passer mon niveau 1 de plongée et partir plus à même à la découverte de tous les fonds marins !

Bali s’est donc révélé un havre de paix, avec ses habitants parmi les plus gentils et souriants que j’ai rencontré, sa nourriture riche en saveurs et en odeurs (qui m’a bien changé de mes repas d’auberge, et m’a permis d’être moins en manque de fromages et autres délices français), ses massages revigorants, ses paysages à couper le souffle, ses rencontres, nos balades en scooter, et les mille petits détails de chaque jour. Encore une fois je me dis que j’aimerais y retourner, mais je commence à avoir une longue liste d’endroits où je souhaite revenir…


Bangkok la trépidante

Après quelques moments de stress à l’aéroport de Denpasar (une sombre histoire de am/pm et de nom d’aéroport), j’ai dit au revoir à Lina, mon voyage se poursuit tandis que son stage l’appelait à Paris.
Un tout petit peu de monde dans ce marché !
Trois heures d’avion plus tard et j’avais amplement quitté le calme et la nonchalance, ce fut Bangkok pendant trois jours. Ca a été un petit choc de me retrouver dans cette ville grouillante et polluée, entre Bali et la Nouvelle Zélande avant, je n’avais plus l’habitude ! J’y ai retrouvé Antoine qui grâce à ses contacts m’a fait héberger chez des amis à lui.

Que dire de Bangkok ?

J’ai commencé à y retrouver mes chers souvenirs de Thailande, le sourire des thaïs, la splendeur du Wat Po, une gastronomie qui met mes papilles en émoi, j’y ai pris des motos taxis pour la première fois (et avec Léon ! – ça m’a pas mal fait travailler les abdos !), j’ai retrouvé les étals infinis du MBK, une belle balade sur les klongs, je me suis pris d’énormes averses de mousson, mais j’ai surtout pas mal couru entre la fausse adresse de l’ambassade de Mongolie, la vraie, l’ambassade de Russie. Au final ça y est, la Mongolie m’attend à bras ouverts, par contre pour les russes… c’est une autre histoire ! Il faudra que je gère ça depuis Oulan Bator, l’ambassade refusant de faire des visas pour tout étranger ne résidant pas de manière permanente en Thaïlande.
Je me suis sentie un peu oppressée à Bangkok, je ne suis pas sure d’y repasser beaucoup de temps avant de repartir.



L’étape suivante fut de rejoindre Salomé et Roman à Luang Bra bang, mais avant ça il faut que je vous raconte mon épisode « Clara Reine des Boloss » qui a failli me voir reporter mon arrivée au Laos.

Trois éléments importants dans cet épisode :

11)  Je savais que j’arrivais à Luang Pra Bang à 12h
22)      J’étais intimement persuadée que je devais être à l’aéroport à 10h pour avoir le temps d’enregistrer et compagnie
33)      Je savais qu’il n’y avait pas de décalage horaire entre le Laos et la Thailande

Vous voyez où je veux en venir ? Vous sentez la couille dans le potage et le souci dans l’équation ?
Heureusement, de nature prévoyante j’étais partie très avance, au cas où un problème de métro ou de n’importe quoi ne se mettre sur mon chemin vers l’avion. Je ne vous raconte pas l’état de stress et d’énervement contre moi-même, lorsque dans la navette j’ai réalisé que je ne devais pas être à l’aéroport à 10h MAIS QUE MON AVION PARTAIT A 10H ! Ce furent les 20 minutes les plus longues de ma vie, et je pense avoir fait le plus beau sprint que l’aéroport de Bangkok ait connu ! Moi qui avait déjà regardé des gens courir dans des aéroports en me disant « Mais il faut être débile pour avoir à courir pour ne pas rater un avion, tout est une question de prévoyance »… Mouaih mouaih mouaih, en sortant du métro j’ai harnaché Léon, pris les jambes à mon cou et couru jusqu’à perdre haleine (ce qui n’a pas été très long je vous l’accorde), le tout en tongs bien entendu. JE me suis jetée éperdue sur le comptoir d’embarquement, et le soulagement a été grand quand on m’a dit que c’était bon, mais qu’il ne fallait quand même pas que je traine pour passer la sécurité et la douane !
Autant vous dire que lorsque j’ai posé mes fesses dans l’avion, je me suis écroulée de soulagement !

Mon Amie, Luang Pra Bang et quelques moines


L’arrivée sur Luang Pra Bang en avion fut magnifique. Le Mékong, grand et impressionnant, se traçant un passage au milieu des montagnes vertes et boisées. A l’aéroport m’attendait Salomé ! Quel bonheur qu’elle ait repoussé son départ du Laos et que je puisse passer une semaine avec elle avant qu’elle ne rentre vers Paris.
Notre semaine s’est écoulée dans le calme et la bonne humeur, étonnement on a pas mal gloussé.


Avec sa bande de potes nous sommes partis à la découverte de la fête de l’Ananas dans un tout petit village. J’y ai découvert l’art de danser avec les mains, la bière avec des glaçons, la musique lao forte à vous péter les tympans, des visages souriants de toute part, les missions dans la jungle pour aller faire pipi, les laos qui dansent comme des fous sur une chanson, puis vont se rassoir dans le calme le temps que le chanteur fasse une petite déclaration (et ce entre chaque chanson), on a épongé la bière en mangeant de l’ananas succulent. 
Une bien belle soirée !


La semaine a également été ponctuée de belles balades en scooter, de baignades dans le Mékong (et d’une petite bataille de boue), de soirée à jouer au billard avec les matchs de la coupe du monde en fond sonore, de matchs de babyfoot endiablés…

Hattu-Delmotte : à 3 sur le scoot, une évidence ! 
Très important pour moi : j’ai également remonté mes batteries de bonne bouffe occidentale. Salomé et Roman m’ont invité pour mon anniversaire + 1 mois dans LE restau français de la ville. Et dire que j’ai faillis pleurer en mangeant un magret de canard succulent est proche de la vérité, tandis qu’à la fin du repas un pain perdu croustillant accompagné de nougat glacé m’emmenait vers les cimes du plaisir gustatif - sans oublier une terrine de chevreuil en entrée des plus délicates et un bon vin rouge à flots. Mon dieu que ça a fait du bien !
Outre ce restau chic, pas mal d’expats se sont installés à Luang Pra Bang et j’ai pu manger mes premiers pains au chocolat et baguettes depuis des mois, et une vraie pizza italienne ! Miam !

Roman et moi nous sommes réveillés un matin de bonne heure pour aller voir les moines marcher à travers la ville pour faire l’aumône. Si nous nous avions l’impression d’être quasiment à l’heure où blanchit la campagne avec nos têtes enfarinées et endormies, pour les laos l’activité était sur le point de battre son plein, et nous nous sommes retrouvés dans un marché entourés d’odeurs de viandes à 7h du matin, on  a rapidement fui vers nos guest house pour quelques heures de sommeil de plus !



Et puis il fut temps pour les Delmotte de rentrer et pour moi de continuer ma route vers la Thailande. J’ai fais 12h de bus en deux jours pour atteindre la frontière. Certains paysages traversés étaient proprement sublimes. J’ai pu découvrir les moyens de transport locaux, avec des bus sans clim, allant cahin cachant sur une route tellement défoncée et tortueuse qu’ils distribuaient des sacs plastiques pour que les gens puissent vomir (et même pas moi ! Hahaha !) – sacs qu’ils jetaient bien entendu par la fenêtre après – j’ai également eu la pause pipi en pleine nature, le bus s’est arrêté sur le bas-côté et tout le monde est allé se soulager plus ou moins dans les buissons. Autant j’avais bien mangé à Luang Pra Bang, autant ma soupe de bœuf qui ne s’est révélée être qu’au foie de bœuf dans la gargote du midi m’a peu remplie l’estomac !
Lors de mon arrêt dans une ville absolument sans intérêt, j’ai eu pour la première fois ma carte avalée par un distributeur, alors que la banque était fermée et que je devais sauter dans un bus dans la nuit.  
Note pour plus tard : toujours vérifier avant de mettre la carte qu’ils acceptent les cartes étrangères

Le triangle d’or


Tout ceci m’a finalement menée dans l’extrême nord de la Thailande, dans la région du Triangle d’or. J’ai établis mon camp de base dans la ville de Chiang Saen pour mes trois jours de visite, ce qui s’est avéré à la fin pas vraiment  la meilleure option vu les kilomètres que j’ai du parcourir à chaque fois pour rentrer (hier j’ai atteints les 150 km en une journée, je mérite mon BSR en rentrant en France). 
J’ai passé la majorité du temps avec deux françaises, Jeanne et Clarisse, rencontrées dans ma première guest house (d’où  j’ai décidé de changer lorsque le soir le gentil monsieur qui m’avait acceuiulli s’est révélé gérer également un bordel dans le fond du jardin). Une fois encore les paysages que nous avons traversés étaient merveilleux, avec le Mékong comme fil conducteur, mais également des vertes montagnes, des points de vus magnifiques, des arrêts dans de touts petits villages où nous nous sommes faites alpaguer par les femmes du village et d’où nous sommes toutes ressortie avec un nouveau bracelet.

Pour la première fois j’ai également visité un « vrai » musée en Asie, super intéressant, très travaillé sur la muséographie et l’apport des nouvelles technologies, Hall of opium. L’histoire de la région n’est pas simple, et s’est retrouvée prise dans les multiples rebondissements de la culture de l’opium (un point d’ombre subside dans ma compréhension des évènements, pourquoi donc la France est elle intervenue aux côtés de l’Angleterre dans la seconde guerre de l’opium contre la Chine ? Si quelqu’un a une idée je suis preneuse d’explications).

Et aujourd’hui j’ai pris un bus et me voilà à Chiang Mai ! Prête à continuer ce qui par endroit est ma découverte de la Thailande et d’autres ma redécouverte. Pour les 17 jours qui’il me reste au royaume du Siam, Chiang Mai, Pai, Sukothai et l’Issan sont au programme avant que je ne m’envole vers Hong Kong !

Maintenant que j’ai quasiment finis les 15 tomes de Games of Thrones, je vous promet que mon prochain article sera dans pas longtemps !
Je vous embrasse !

A la revoyure !



I’m so sorry guys, but I’m too late and too lazy to translate this long article.
I swear next one in English will be soon to keep you updated.
Just to let you know, everything is fine for me. I finished my time in Bali in middle of amazing fishes and colors. In the stressful Bangkok I succeed to get my Mongolian visa but not the Russian one. I enjoyed meeting my friend Salomé in Lao, and after couple of days in the Golden Triangle in Thailand, I’m in Chiang Mai for couple of days !

Love, talk to you soon. 

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